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Ai-je besoin d'aller voir un psy ?

Vous hésitez à pousser la porte d’un psy ? Comment savoir si vous en avez vraiment besoin ? Quelles questions vous poser pour prendre votre décision ? Eléments de réponse pour vous accompagner dans votre recherche.

Relations amoureuses qui systématiquement échouent, choc post-traumatique, décès insurmontable d’un proche, angoisse diffuse ou paralysante, bégaiement invalidant, timidité « maladive », un seul point en commun à tous ces motifs de consultation : on n’arrive pas à s’en sortir seul. Le moment est venu de se tourner vers un professionnel de l’écoute.

Il existe des centaines de bonnes raisons pour aller consulter un psychologue. Mais à l’origine de cette démarche, il doit y avoir une décision personnelle, personne ne peut vous contraindre à aller consulter, tout au plus peut-on vous suggérer qu’une aide psychologique vous serait bénéfique. Une consultation peut être alors motivée soit par une demande pour soi-même, soit par rapport à la situation d’un proche ou encore pour son enfant et/ou adolescent.

Voici une liste, non exhaustive, de motifs de consultations fréquents qui vous permettront d’éclairer votre réflexion :

Je vais consulter pour moi-même

Face à une souffrance profonde dont il me semble impossible de sortir seul : mal-être, angoisse existentielle, apathie et tristesse qui m'empêche de réaliser des tâches simples du quotidien, dépréciation et perte de l’estime de soi.

Suite à l’aggravation progressive d’un trouble : de « mini-symptômes » qui deviennent invalidants comme une tristesse qui s’intensifie pour se transformer en dépression, une timidité qui mène au repli et à une forme de phobie sociale. Parfois, certaines conduites qui ne me posaient pas de problème peuvent également devenir invalidantes, comme une consommation « festive » d’alcool ou de cannabis qui deviendrait une addiction. En ce qui concerne les conduites addictives, même minimes, se faire aider par un professionnel constitue souvent une aide précieuse.

Suite à une prise de conscience d’une perte d’adaptation dans ma vie familiale et/ou professionnelle avec le ressenti d’un certain malaise. Cela peut-être l’impression de plus pouvoir faire face à mes responsabilités quotidiennes ou encore de me sentir épuisé par un trop plein de demandes, d’activités ou de travail à réaliser.

Suite à une prise de conscience d’une forme de répétition d’échecs dans ma vie : j'éprouve une incapacité à trouver ma place en société, à me faire embaucher, à vivre une histoire d’amour stable…

Dans le but de développer et/ou libérer mon potentiel : j'ai pris conscience que quelque chose de psychologique m'empêche de réussir dans différentes situations (sport, études, travail). Cette aide peut être ponctuelle, pour un étudiant qui n’arriverait pas à se concentrer avant un examen par exemple.

Toutefois, suite à l’apparition brutale d’un trouble : idées délirantes ou suicidaires, attaques d’angoisse. Dans ce cas, la consultation d’un psychiatre est recommandée.

Je vais consulter par rapport à la situation d’un proche

Car un de mes proches va mal : mon enfant, mon adolescent, mon ou ma conjoint(e), un proche est dans une situation difficile, va mal et/ou développe des troubles psychiques et cela m’impacte.

Pour mieux comprendre un conjoint(e) en crise : mon conjoint(e) traverse une période difficile (addiction, licenciement, burn-out, crise existentielle) et j’aimerais avoir de l’aide pour savoir comment réagir. Il est d’ailleurs bénéfique pour tout(e) conjoint(e) d’une personne souffrant d’addiction de se faire suivre par un professionnel.

Je suis aidant, ou proche d’une personne malade, handicapée et/ou très âgée : consulter un professionnel constitue une aide précieuse car cette situation peut être difficile à gérer psychiquement.

J’emmène mon enfant ou mon adolescent(e) consulter

Les raisons d’une consultation sont similaires à celles chez l’adulte avec des motifs parfois différents :

Il ou elle vit l’apparition d’un trouble : chez l’enfant, le plus fréquent est l’apparition de troubles en milieu scolaire.

Suite à des modifications du milieu familial (divorce, arrivée d’un autre enfant dans la famille…) des troubles du comportement peuvent également se manifester.

L’adolescent, en raison des changements physiques et psychiques qu’il traverse, peut connaître un mal-être inexpliqué, durable et intense, des troubles du sommeil, l’apparition d’un sentiment de persécution, le développement d’une conduite addictive ou d’un trouble alimentaire (anorexie, boulimie…)

Il ou elle éprouve une aggravation de petits symptômes : des difficultés scolaires qui s’accentuent, une timidité ou un manque de confiance en soi qui se prononce et mène à un repli sur soi, un glissement vers une addiction…

Des doutes ?

Avant même de prendre un rendez-vous, de formidables résistances internes se manifestent parfois. Des questions, des doutes, des appréhensions ou encore des peurs, souvent inconscientes. Celle de briser le fragile équilibre que l’on s’est construit, de devoir « tout changer », de découvrir un monstre tapi au fond de soi. Ce qui nous fait souffrir est aussi ce qui nous constitue – du moins le percevons-nous ainsi. Vouloir ne plus souffrir, c’est aussi s’en prendre à une part de nous, et pour le faire il faut que nous y voyions un sens. Souvent la volonté de retrouver le goût de vivre motive à prendre rendez-vous.

Entreprendre de consulter un psychologue, c’est déjà se mettre en route. La transformation commence dès ce moment-là. La suite viendra, en son temps, chacun à son propre rythme. Le but initial – se débarrasser d’une souffrance – trouvera, chemin faisant, tout son sens : l’envie de se sentir pleinement vivant.


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